Une fois n'est pas coutume, la panique sioniste, ça se comprend! Depuis le vendredi 12 novembre, l'entité sioniste qui s'apprêtait à faire l'un de ces numéros dont seuls ses officiers bluffeurs ont le secret et qui consistait à bomber le torse à la faveur de ce premier exercice naval conjoint US/Israël/Bahreïn/Émirats anti Iran en mer Rouge, est dans tous ces états/ Et comment ? Alors même qu'elle est terrorisée à l'idée de perdre "Maarib, cette province ultra stratégique qui une fois perdue, offrait à Ansarallah et partant au peuple yéménite un poids pétro gazier énorme dans l'une des région les plus vitale du monde pour sa survie, on lui apprend de surcroît que Hudaidah, sur la côte ouest, est elle aussi perdue, après un curieux retrait des Emirats qui ont cédé presque sur un plateau d'argent cette énorme province de quelques 13 mille km2 et de 300 km de bande côtière, bourrée d'installation portuaires, à la Résistance yéménite et ce, en échange de rien. Or Tel-Aviv s'en fiche quelle mouche a piqué MBZ qui juste après son escale à Damas, rétrocède Hudeidah à la Résistance ce qui lui importe, c'est l'impact géostratégique de ce geste de folie. Assiste-t-on à un jumelage de facto Maarib/Hudeidah, soit à la perspective d'un pipeline à naitre qui exporterait les 400 000 barils du pétrole maaribin via Hudeidah vers l'extérieur?
Le site d'information Al-Mayadeen relève cette crainte en se référant dans un rapport au récent exercice naval quadripartite Tel-Aviv-Washington-Manama-Abou Dhabi en mer Rouge qui a l'air bien faux sur fond de la chute imminente de Maariv à quoi s'ajoute celle, assez surprise de Hudeidah. : "Non seulement cela ne montre pas une démonstration de force, mais également il témoigne d’une profonde inquiétude de Tel-Aviv qui vit quatre cauchemars en mer Rouge. : " Premièrement, Ansarallah a menacé en 2020 qu’il attaquerait des cibles sensibles dans les territoires occupés . Il s'agissait d'une déclaration faite par Ansarallah à la fin de 2020 en réponse aux responsables israéliens qui disaient surveiller de près la situation au Yémen. Et ce n'est pas une menace gratuite, surtout que les drones et les missiles des forces armées yéménites en déjà fait saigner Israël si on accepte la version britannique de l'attaque contre le navire israélien Mercer Street qui a coûté la vie à deux agents sionistes".
« Au fait Ansarallah est parfaitement capable de constituer une menace pour 'Eilat' vu la portée de ses missiles qui va presque au delà de 1400 km. Mais ceci fut avant que la Résistance yéménite reprenne le contrôle quasi total de Hudeidah. désormais il est bien possible que les unités balistiques yéménites tirent à partir de la côte ouest, ce qui exposera encore davantage l'entité. Surtout que cette perspective d'attaque pourrait inclure les sites "israéliens" dans le sud du Yémen, à Scotra, à Mayyun entre autres.
Mais il y a une chose encore pire que tout cela, la transformation de Hudeidah en première base navale de la Résistance en mer Rouge avec une superficie de plus de 13 000 kilomètres carrés et un littoral de 300 kilomètres, et qui compte une population d'environ deux millions d'habitants. Située à 226 km au nord-ouest de Sanaa, cette province stratégique est notamment connue pour ses ports vitaux. C'est le deuxième plus grand port commercial du Yémen après le port d'Aden, et elle est très importante en raison de ses installations d'exportation et d'importation et de sa proximité avec les routes de fret internationales. N'est-ce pas idéal pour devenir la première base navale de la Résistance?